environnement

Suite et fin sur le sujet donc, avec 3 thèmes sur 3 volets différents : un volet économique, un volet environnemental et un volet social.

Cette introduction me donne l’occasion de faire une courte parenthèse sur quelque chose qui est dans notre actualité de manière constante – le développement durable – et qui fera l’objet de la prochaine Rubrik’Enviro.

Revenons à notre voiture électrique. Question : y a-t-il un intérêt économique ? je ne suis pas un spécialiste de ce genre de question mais, honnêtement, je n’en vois pas. Alors oui, ceux qui investissent aujourd’hui dans « l’électrique » vont gagner quelques sous mais, est-ce que cela durera ?... mystère !

Autre point, les voitures électriques vont venir majoritairement en remplacement de « thermiques », donc, en termes de production, il n’y aura pas (ou très peu) de créations d’emplois, il s’agira simplement de transferts d’emplois, du « thermique » vers « l’électrique ».

Le volet environnemental et le volet social sont tous les 2 principalement liés aux batteries.

Dans l’ordre, le volet environnemental est fortement impacté par un problème de gestion des batteries qui ne fonctionnent plus. La question qui tue : sont-elles recyclables ? Réponse : oui, et à l’infini (contrairement aux batteries des moteurs thermiques). Alors, où est le problème si on peut recycler ?... on est sauvés !...

Eh ben non ! pas tout à fait, et cela m’amènera à détruire, que dis-je, à pulvériser un mythe, mythe qui consiste à croire que recycler c’est une solution qui nous sauvera, qui sauvera la planète, car on évite de générer des déchets, bla bla bla… 99% des gens le croient, et c’est totalement faux ! le recyclage ne relève pas du miracle, recycler c’est consommer des ressources naturelles et de l’énergie, rejeter des particules dans l’air, générer des déchets, bref, recycler ce n’est aussi « cool », environnementalement parlant… nous en reparlerons dans une Rubrik’Enviro dédiée, en nous attardant principalement sur le recyclage du verre (qui est, il faut le savoir, une tromperie, pour ne pas dire une escroquerie… je le démontrerai par a+b). Revenons à nos batteries, on se calme, c’est toujours pareil, recycler c’est (un peu) moins pire que de jeter et refabriquer, mais ce n’est certainement pas LA solution, c’est UNE alternative qui reste coûteuse, économiquement et environnementalement.

Pour terminer, non pas le meilleur, mais malheureusement le pire pour la fin : le volet social, étroitement lié à l’extraction des terres dites « rares » (lithium et cobalt pour ne citer qu’eux) et aux conditions inhumaines imposées parfois à des enfants (notamment au Gabon). Je ne m’étendrai par sur ce sujet qui me révulse, mais je vous invite à aller fouiller sur internet pour en savoir plus. A noter également que l’extraction de ces terres rares est une véritable catastrophe environnementale : rejet de déchets toxiques, pollution des nappes phréatiques, atteinte à la fertilité des sols, déforestation, pertes de biodiversité, contamination de l'eau, des sols et de l'air, etc., etc. Je m’arrêterai là.

Je pourrais continuer d’écrire des lignes et des lignes sur le sujet mais je m’arrêterai donc là, non sans avoir précisé un dernier point : j’entends déjà les réactions – certes légitimes – de certains.es d’entre vous qui m’opposeront le fait que la filière de production de voitures thermiques, en termes de cycle de vie, n’est pas non plus jolie jolie, principalement sur le plan environnemental.

C’est totalement exact, et contrairement à ce qui pourrait transparaître de ces 2 billets d’humeur sur la voiture électrique, je ne suis pas un « anti » véhicules électriques de toutes sortes (ni un « pro » d’ailleurs), je m’élève uniquement, et avec force, contre tous ces discours d’« écolos bobos » et de « constructeurs escrocs » qui – une fois de plus – vous vantent et vendent la voiture électrique comme LA solution, LE miracle écologique… j’ai d’ailleurs interpelé il y a quelques mois un constructeur qui a osé mettre un sticker à l’arrière d’un de ses modèles électriques, sticker sur lequel il est écrit en anglais: « zero emission ». Réponse : « Mais non, mais vous ne comprenez pas, ça veut dire zéro émission de CO₂ » ; ah bon ? eh ben précise-le, sinon c’est mensonger !

Allez avant de mettre fin à votre souffrance, une petite dernière à l’attention des « pro » : l’électricité… ne pousse pas sur les arbres…

Robert Colin

Voilà un titre qui en dit long sur ma vision de la « chose », mais, encore une fois, mon avis importe peu… des faits, toujours des faits, encore des faits et rien que des faits !

Dès qu’on aborde le sujet, une foule de questions apparaît sur des thèmes comme: le réseau de bornes de recharge, l’autonomie sur des trajets longs, l’impact écologique à l’usage, l’intérêt économique, le recyclage des batteries, l’impact social de l’extraction des terres rares pour la fabrication des batteries, pour ne citer qu’eux.

Commençons par les bornes : on sait qu’à aujourd’hui il y a encore beaucoup de boulot mais ça se met en place petit à petit. On y arrivera ! n’oublions cependant pas – puisque le thème de ces rubriques est l’environnement au sens large – n’oublions tout de même pas donc que l’installation d’une borne a un impact environnemental… je dis ça, je dis rien ! (je déteste cette expression mais bon, elle est à la mode !).

L’autonomie sur les trajets longs : là il y a vraiment du taf. Ce n’est pas pour rien que, pour les hybrides, les constructeurs se la jouent un peu moins écolos et conseillent l’électrique en zone urbaine et le thermique pour les trajets longs. Facile de se mettre de la peau de saucisson devant les yeux dès qu’il s’agit de faire du business… je dis ça, je redis rien !

L’impact écologique à l’usage… enfin un point positif car tout le monde sait qu’une voiture 100% électrique est propre, enfin beaucoup le croient… eh ben non, c’est faux ! alors, soyons honnêtes : une voiture électrique – à l’usage, c’est important de le préciser – est moins « sale » qu’une voiture thermique, donc ce n’est pas un point positif, c’est un point « moins négatif » (toutes mes excuses auprès des matheux, « moins-négatif » c’est nul ! ou plutôt, ça ne veut rien dire). Mais pourquoi donc n’est-elle pas propre ? tout simplement parce qu’il n’y a pas que des émissions de CO et CO₂ (sinon elle serait propre, élémentaire mon cher Watson !). Savez-vous que pour une voiture thermique, seules 49% des émissions proviennent du CO et du CO₂ ? et les 51% restants alors ? eh bien, sauf erreur de ma part, la voiture roule grâce à des… pneus, et les pneus ça… s’use, OK ; et la voiture roule sur du… bitume, et le bitume ça… s’use, OK ; et enfin quand veut ralentir, on… freine, et les freins ça… s’use. Bien, mais qui dit usure dit… émission de particules. Et voilà ! donc, idem pour la voiture électrique, qui, encore une fois sauf erreur de ma part, roule avec des pneus, sur du bitume et, à l’occasion, freine ; donc, sur ce plan-là, émet la même quantité de particules fines qu’une voiture thermique ou hybride.

Conclusion : dire que la voiture électrique est propre est inexact, c’est une ineptie, et quand cela apparaît dans une pub ou carrément sur le véhicule, c’est de la publicité mensongère (et ça existe, mais chut !).

Voilà, point trop n’en faut ! j’ai numéroté cette rubrique 2.1 car il y aura une 2.2, toujours sur la même thématique, et là, il y aura du lourd… j’aborderai l’intérêt économique (bof !), le recyclage des batteries (ouille !) et l’impact social lié à l’extractions des terres dites rares (ouille ouille ouille !). J’en profiterai pour faire une parenthèse sur le sacro-saint développement durable qui, de longue, est mis à toutes les sauces par des gens qui n’ont aucune compétence en la matière.

A suivre donc…

Robert Colin

Vous serez d’accord avec moi si j’affirme qu’il ne se passe pas 1 jour sans que nous n’entendions parler de réchauffement ou de changement climatique, parce qu’il fait trop chaud, parce qu’il fait trop froid, parce qu’il neige trop ou pas assez, parce qu’il y a des tempêtes, des cyclones ou des tornades inhabituels… bref, à chaque phénomène climatique considéré comme anormal, c’est la faute à qui ? à quoi ? au RC (Réchauffement Climatique) ou au CC (Changement Climatique). Et ce n’est pas moi qui le dis mais des P-S (Pseudo-Spécialistes), qu’ils soient journalistes (surtout), mais aussi politiques, artistes, sportifs, présentateurs météo.

Avant d’aller plus loin, la météorologie s'intéresse au court terme et notamment aux prévisions sur quelques jours. La climatologie étudie les composantes et les variations des climats sur une zone étendue de la terre et sur une (très) longue durée. Donc, pour ce qui concerne le sujet d’aujourd’hui, il ne s’agit absolument pas de météo. Ça c’est fait !

Allez, on se fait un petit Vrai/Faux ? juste pour rire !...

Vrai ou Faux : le RC (ou le CC) sont une conséquence directe de l’industrialisation (fin 18-ème / début 19-ème siècle) et de toute la pollution qui en découle depuis.

Eh ben, c’est totalement… FAUX ! la température sur terre évolue sans cesse et cycliquement. Ce n’est pas moi qui le dis mais c’est le résultat d’études scientifiques effectuées aux Pôles – notamment au Pôle Sud – et qui ont permis, par carottage de la glace de la banquise, d’établir des courbes de variation de la température sur terre depuis… 800 000 ans. La courbe ci-dessous représente l’évolution de la température durant les 420 000 dernières années, vous ne remarquez rien ?

Regardez bien la ligne rouge que j’ai rajoutée, elle rejoint très grossièrement les points les plus hauts de la courbe noire à ses points les plus bas, et que remarquez vous ? eh bien que cette courbe rouge est en dents de scie, ce qui montre que, régulièrement et en moyenne, la température augmente puis chute.

Alors, évidemment, ces variations ne se font pas suivant la courbe rouge qui ne met en évidence qu’une tendance, il y a, surtout quand la température chute, des pics et des creux qui se succèdent, mais la tendance reste à la baisse. Eh bien, figurez-vous que c’est très exactement ce que nous vivons en ce moment (bout de la courbe noire à droite correspondant à la graduation 0 à gauche). Nous sommes dans une phase de tendance à la baisse des températures, mais sur un pic, d’où cette impression de « réchauffement ». Il n’empêche que nous allons vers une glaciation qui se fera d’ici 100 000 ou 110 000 ans… finalement, je peux raconter ce que je veux… nous ne risquons pas d’en reparler.

Plus sérieusement, je ne suis pas en train de démontrer que l’activité humaine n’est pour rien dans la période que nous vivons, ce serait être de (très) mauvaise foi que de le contester. L’activité humaine a un effet incontestable, surtout depuis le 19 ème siècle. Je veux simplement faire comprendre que les gens qui mettent le phénomène actuel uniquement sur notre dos sont des ignorants ou des gens de mauvaise foi, ou les deux.

Pour conclure, je suis, selon les jours, optimiste ou pas, sur notre capacité (à nous, les terriens) , ou plutôt sur notre volonté, de réduire notre empreinte. Ceci dit, je reste convaincu qu’il n’y a pas autant le feu que cela.

Robert Colin

L’idée de cette rubrique multi-épisodes dédiée aux problématiques – ô combien actuelles – liées à notre « Enviro-nnement », me trotte dans la tête depuis longtemps, et, ma participation à la vie du JDV m’a paru une excellente occasion de passer à l’acte.

De quoi va-t-il s’agir ? en aucun cas de faire part aux lectrices et lecteurs de ma position au regard de tel ou tel problème (ou juste un peu alors…), mais principalement de rétablir – en me basant sur des faits (études, analyses, mesures, enquêtes, constats…) et ma propre expérience – la vérité sur certains évènements ou certaines solutions véhiculées par certains médias, certaines organisations, certains industriels, certaines personnes… et qui sont des contre-vérités. Peu importe mon avis ou ma position, mon objectif sera de vous faire comprendre que certains politiques, médias, industriels, scientifiques… nous manipulent en permanence pour que l’on vote pour eux, pour que l’on pense comme eux, pour que l’on achète leurs produits, ou encore pour que l’on cautionne leurs résultats.

Question légitime que tout un chacun est en droit de se poser : en quoi suis-je compétent pour pouvoir prétendre dénoncer des « contre-vérités » sur un sujet tel que l’environnement ?

Réponse : je suis formé, depuis 2008, à la mise en place, en entreprises, de systèmes de management environnemental selon la norme internationale ISO 14001 (dernière version : 2015), je suis, depuis 2008, auditeur qualifié de systèmes certifiés ISO 14001, et enfin, je suis habilité Bilan Carbone depuis 2010. Par ailleurs, j’ai été, sur une période s’étalant de 2004 à 2017, chef de projet environnemental, responsable de système de management environnemental et formateur, le tout en entreprises ; et, de 2009 à 2021, enseignant vacataire en management environnemental dans les Universités de Montpellier et Nîmes.

Cette réponse me donne, je pense, la légitimité nécessaire pour apporter un avis, j’ai bien dit « un avis », sur tout sujet relevant de problématiques environnementales.

Allez, 1^er sujet dont il ne passe pas 1 seule journée sans que vous et moi ne soyons agressés, principalement via les médias de toutes sortes : les caprices du climat. Vous aurez remarqué que je n’ai écrit ni « changement climatique » ni « réchauffement climatique ».

Suite au prochain numéro, on en reparle dans la Rubrik’Enviro n°1.

Pour info, suivront des thèmes comme les véhicules électriques et tout ce qui tourne autour, le recyclage, l’écologie, etc… à suivre !

Robert COLIN

La plaie des dépôts sauvages sur la commune : une fatalité ?  

Nous avons tous reçu il y a quelques jours – nous, Valerguoises et Valerguois – le journal d’information municipale Valergues INFOS.
Celles et ceux qui me connaissent savent que, depuis presque 20 ans, je suis sensible à tout ce qui touche aux problématiques environnementales. J’ai en effet travaillé sur le sujet, d’une part en entreprises, en tant que chef de projet ou consultant, et d’autre part en école et universités en tant qu’enseignant. Je pense donc, très humblement, que l’écologue (1) que je suis sait de quoi il parle.
Quel rapport avec Valergues INFOS me direz-vous ? J’y viens !
Je me suis attardé sur la page 12 du journal, et plus particulièrement sur le petit article intitulé « incivilités, ça continue ! », et ma 1ére réflexion a été – et je pense que vous l’aurez constaté aussi – que tout cela avait un air de déjà-vu. Nous y avons droit à chaque édition du journal…
Qu’en ressort-il ? pas grand-chose si ce n’est une plainte du rédacteur de l’article, certes citoyenne et légitime, mais ô combien remplie de langueur ; et une directive, à savoir, prévenir la Mairie si nous constatons la présence d’un dépôt sauvage.
D’après vous, quel est le bilan ? Nul, évidemment, car il n’y a pas de réelle(s) action(s) engagée(s) pour lutter contre ces dépôts sauvages. Tant que la seule réaction se limitera à une intervention des services techniques pour nettoyer, cela continuera, encore et encore…
Donc, en résumé, à en juger ce que rapporte régulièrement Valergues INFOS, la réponse à la question posée en titre est clairement « OUI », ce serait une fatalité… ce que je me refuse à croire. Je n’ai pas la prétention d’avoir LA solution au problème ; en revanche, qui ne tente rien n’a rien, donc… voici quelques propositions :

Pourquoi ne pas créer, en Mairie, une commission environnement dédiée, dans un premier temps, à ce problème ? Commission dirigée, par exemple, par l’adjoint à l’environnement et constituée d’élus et de citoyens. Commission qui, par exemple encore, organiserait cycliquement des patrouilles, ou encore des réunions de sensibilisation, mais pas que…

Pourquoi ne pas solliciter la Gendarmerie Nationale et leur demander comment elle pourrait
collaborer avec la commission environnement ?

Pourquoi ne pas se renseigner auprès de la Police de l’Environnement afin de mettre en place des plans d’actions ?

Pourquoi ne pas contacter l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) et solliciter leur aide ?

Pourquoi ne pas contacter les autres communes de l’Agglo ? on est plus forts à plusieurs, c’est bien connu !

Liste non exhaustive de propositions… nous ne pouvons pas laisser faire ce genre de pratiques !... et je suis prêt à m’investir dans un plan d’action sérieux et coordonné.

Robert COLIN

(1) Ecologue : personne investie dans la connaissance scientifique de l’écologie ; l’écologiste étant plus un défenseur humaniste de l’environnement.

Nous publions un courrier de Claudine Pomarède Souche adressé à Monsieur Fabrice Pecqueur adjoint au Maire et aux membres de la commission environnement suite à l'abattage des arbres de la cour de l'école. Cette institutrice retraitée a enseigné dans cette école pendant 17 ans et elle fait part de se désolation et de sa tristesse de voir les arbres de cette cour d'école abbatus. Elle a souhaité que le Journal de Valergues publie ce courrier sans réponse à ce jour. Fidèle à notre engagement citoyen nous publions donc cette réaction fort compréhensible de Claudine Pomarède Souche. Bien évidemment le Journal de Valergues publieras la réponse de la municipalité si celle-ci en fait la demande et si jamais elle en fait une.

Eloi Martinez

Claudine Pomarède Souche, institutrice retraitée  (17 ans à l’école primaire)

                        A Monsieur Pecqueur et aux membres de la commission environnement.

Objet : abattage des arbres de l’école.

                                                                                   Valergues, le 1° juillet 2022

Je viens de découvrir avec désolation le triste spectacle de la cour de l’école, le massacre absurde, injustifiable, de la totalité des arbres qui offraient aux enfants leur ombre si bienvenue en cette période de grande chaleur.

Apparemment, personne, enseignants, parents, élus, ne les a défendus, ou n’a été écouté, ou consulté ??? Cela m’est incompréhensible…

J’ai souvenir de la cour de mes débuts, il y a trente ans : abricotier, rosiers, sublimes glycines accrochées à la façade, et mûriers platanes. Ceux-ci ont été coupés, on les disait malades, et remplacés par de jeunes mélias.

Nous n’avions alors qu’un arbre d’ombrage, bien malingre,  le petit marronnier, et toute l’école, maîtres et enfants, se regroupait par temps chaud dans le rond bien insuffisant de son ombre. Puis les mélias ont grandi et, partie à la retraite, je voyais avec plaisir les occupants de la cour à l’abri du soleil.

Quand j’ai vu sur le bulletin municipal ce projet longtemps évoqué de supprimer le goudron, je me suis réjouie : finis le sol brûlant, l’imperméabilisation du pied des arbres. Je croyais que l’on allait améliorer l’existant, que le but du projet était de favoriser le confort thermique de la cour.

Il y avait déjà tous ces arbres, beaux, sains, ne risquant pas de fissurer les murs et dispensant ombre et fraîcheur.

On a choisi de considérer la cour comme un désert, et les arbres comme du mobilier urbain, devenu inutile, alors qu’ils sont bien autre chose…

Et comme partout, on a commencé par tout couper, ce sera remplacé par de la technologie et de jolies petites plantes qui arriveront peut être dans 20 ans à devenir équivalentes à ce qui a été détruit.

 Nous allons vers des temps difficiles et il n’est pas dit que les arbres pousseront aussi facilement qu’avant, ceux qui sont là ont une grande valeur.

Durant ces dernières années, dans mon quartier, des dizaines d’arbres adultes ont été abattus, cyprès, mélias, pins, cèdre, figuier, amandiers, qui abritaient oiseaux et écureuils. On ne peut pas revendiquer les nombreux arbrisseaux plantés, dont une bonne proportion va mourir de sécheresse, comme équivalents, même si c’est une louable pratique qui  prépare l’avenir.

L’adaptation climatique est vraiment mal partie et c’est triste pour nos enfants.

Je suis profondément désolée.

Veuillez recevoir mes salutations attristées.

L'agglo du Pays de l'Or a supprimé les poubelles enterrées sur les plages comme ici à Carnon. Bien pratiques pour effectuer du tri sélectif. Riverains et vacanciers pouvaient y déposer leurs déchets. Aujourd'hui, ces containers enterrés ont été supprimés et on demande à chacun de ramener les déchets chez soi. Voir le résultat avec la photo ci-dessous (plage d'Avranche à Carnon)

Communiqué

Ouverture le samedi 30 mai

Pour votre protection et celle de notre équipe respectez les gestes barrières, la distanciation physique et notre signalétique spécifique à chaque activité.
Port du masque conseillé.

Visite sans réservation.
Ouvert tous les jours de 10h à 18h, à partir du 30 mai.
En mai et juin, le snack proposera uniquement de la vente à emporter (sandwiches-salades), boissons et glaces, que vous pourrez consommer sur place, sur nos tables de pique-nique.

A très vite ...

Elsa et Nico qui proposent à la livraison déjà des paniers à composer avec fruits et légumes de saison, contribuent à leur façon à l’écologie citoyenne en mettant à disposition pour de l’éco-pâturage leurs brebis pour des particuliers qui souhaiteraient nettoyer leur parcelle de façon écologique.

Elsa et Nico mettent aussi des boîtes à disposition pour récupérer les déchets alimentaires  plutôt que d' encombrer les poubelles ceci leur permet aussi de nourrir leurs poules et cochons. un  Geste citoyen de plus ...

Contact 06 26 32 57 02

Publication de Zina Bourguet (conseillère régionale) sur facebook

"Avec mon ami Jean Louis Bouscarain , Maire de Valergues sur la nouvelle voie verte que je co pilote avec l’agglomération du Pays de l’Or . La Région OCCITANIE aidera à hauteur de 1500 000 euros. Nous irons de Valergues, en passant par Mauguio jusqu’à la mer "

Alain Gypteau le propriétaire des Ecuries de Lansargues a rapidement proposé et mis à disposition de Delta Recyclage et de l'agglomération du Pays de l'Or un très grand hangar afin d'y entreposer les déchets recyclables en attendant la remise en service de Delta Recyclage.

"Je trouvai anormal que l'on envisage la possibilité d'incinérer ces déchets en attendant. C'est pourquoi j'ai proposé cet hangar qui est très grand et vide actuellement" explique Alain Gypteau.

En tout cas il faut saluer cet acte citoyen et de solidarité. "C'est tout à fait normal, nous sommes sur la même commune il faut se soutenir" ajoute t-il.

Propos recueillis par Eloi Martinez

Pierre Libes, conseiller municipal de Valergues, représente notre commune au sein du Syndicat Mixte Entre Pic et Etang (SMEPE) qui s'est réuni mercredi 3 juillet au moment même où se tenait le conseil municipal de Valergues, auquel Pierre Libes n'a pu participer ni donné de procuration d'ailleurs, il participait à cette réunion importante du SMEPE quant à l'avenir de l'usine d'incinération et sur les enjeux de santé publique.

Pierre Libes a fait parvenir, ce jour, aux élus de Valergues le communiqué suivant, que je rends public, suite à la réunion du SMEPE afin de les informer rapidement de la situation nouvelle créée par ce qui semblerait un revirement de position de la part du Président Pratx: 

"Dès le début de séance les élus du Pays de l'Or Et de Lunel Viel sont  interpellés sur les tensions qui règnent lorsqu'on aborde la Délégation de Service Public (DSP) Nous restons sereins et ré exposons à tour de rôle les différents  éléments nous semblant justifier une baisse des tonnages incinérés:
L'opposition des riverains La priorité aux solutions plus " vertes "
Tri renforcé .... territoire vertueux etc. Après de longues tergiversations la majorité des présents ,Président  compris , est d'accord pour proposer aux intercommunalités une solution  permettant de valider la baisse des apports à Ocréal.
Le revirement du Président n'a pas été compris par tous Mais est peut  être à rapprocher des nouvelles positions du Président de la Communauté de Communes du pays de Lunel (CCPL) cf  Midi Libre du même jour .

Les élus SMEPE du Pays de l'Or et de Lunel Viel veulent voir dans ces signaux positifs le début d'un vrai changement mais restent vigilants et  attendent impatiemment le courrier du Président Pratx.... "

Extrait de l'article de Midi Libre cité par Pierre Libes concernant la position de Claude Arnaud qui aurait pu faire changer d'avis Francis Pratx...:

"...Le sujet de l’incinérateur de Lunel-Viel s’est invité au dernier conseil municipal de Lunel, le 26 juin dernier, par la voix de la conseillère RN d’opposition, Julia Plane, qui a souhaité connaître l’avis du maire, Claude Arnaud. "Cela n’est pas à l’ordre du jour mais je vais y répondre car cela concerne la ville de Lunel sur le plan de la qualité de vie", a indiqué ce dernier. En effet, l’incinérateur se trouve sur le territoire de la commune de LunelViel mais les retombées peuvent affecter Lunel. "Je ne pense pas que l’on arrive à réduire drastiquement nos déchets d’ici 4 ou 5 ans [...]. Le principe de précaution doit prévaloir. Le Smepe devrait seulement s’occuper des déchets de ses adhérents", a conclu le premier magistrat."

Mon commentaire:

"Les promesses n'engagent que ceux qui les croient" Francis Pratx, Président du SMEPE, est bien trop malin pour lâcher le morceau. C'est juste une manœuvre de diversion le temps de trouver une parade avec OCREAL et SUEZ qui vont concocter une solution "acceptable par tous" ... 

L'intervention de Claude Arnaud, vaut mieux tard que jamais, est simplement opportuniste face à l'inquiétude des riverains et à la veille des municipales. D'ailleurs, sa principale adversaire, Julia Plane (RN), n'a pas manqué l'occasion de l'interpeller sur ce sujet.

A suivre...

Eloi Martinez

Le Président de l'agglo du Pays de l'Or Maire de la Grande Motte s'est fendu d'un courrier aux maires composant le syndicat mixte entre Pic et étang qui gère nos déchets par une délégation de service public  confiée à l'entreprise Ocreal filiale de Suez.

Peu présent dans les manifestations anti-incinérateur, voire pas du tout, Stéphan Rossignol veut cependant marquer son soutien à ceux qui réclament une diminution du tonnage annuel à incinérer.

Tout cela part d'un bon sentiment mais le président de l'agglo ne propose rien et la langue de bois ne suffira pas... quoi que, on voit poindre en creux une proposition de Michel Lazerges de créer une usine de méthanisation sur le territoire de l'agglo du Pays de l'Or, même si ça n'est pas explicité.

Mais chut... les municipales approchent et mieux vaut ne pas évoquer tout de suite cette solution.

Eloi Martinez

• qu'il n'y a pas eu de discussion en bureau au sujet de cet avenant et demandent à faire fonctionner l'usine en régie dès le 01 juillet - il manque toutefois un directeur mais le personnel est qualifié et compétent. 
• que les discussions auraient pu être menées bien avant cette réunion de "dernière minute". Francis Pratx le président du SMPE en réponse maintient que le calendrier est trop court et que l'acceptation de l'avenant dans les conditions dictées par Ocréal est la seule voie possible après avoir fait traîner cette question jusqu'à la dernière minute..
• que l'adoption de l'avenant proposé serait en contradiction avec le vote du 10 décembre dernier. 

Rassemblement ce soir devant l"incinérateur de Lunel Viel pour demander la réduction progressive des tonnages de déchets à incinérer. La décision se prend ce soir lors d une réunion du conseil syndical représentant les communes le président du syndicat mixte est favorable au statut quo avec le maintien des 120 000 tonnes par an . 250 personnes des communes riveraines étaient présentes décision plus tard dans la soirée.

Oui l’incinérateur de Lunel Viel

est dangereux pour la santé publique

Lors d'une conférence rigoureuse et nourrie d'exemples sur les risques de l’incinérateur de Lunel-Viel, qui se tenait à Lansargues le 16 décembre 2017 le professeur Sultan (endocrinologue pédiatrique) devait préciser notamment que les dioxines constituent une famille de plus de deux cents produits ; quand on prétend les mesurer, en fait on n’en mesure qu’une infime partie….

Ce sont des perturbateurs endocriniens ; elles ont un effet mutagène, cancérigène et transgénérationnel : les études ont maintenant suffisamment de recul pour qu’on puisse affirmer que les maladies ou malformations qui en résultent sont susceptibles de se transmettre de génération en génération. De plus, comme les pesticides, elles sont source de malformations congénitales : des femmes enceintes portent des enfants avec des déformations des ovaires ou des testicules… C’est particulièrement marqué pour les garçons : « On est en train de créer des hommes stériles, c’est une bombe ». Les malformations génitales chez le garçon sont deux fois plus élevées dans un rayon de 5 à 10 km autour d’un incinérateur…

Alors qu’on sait déjà qu’il y a sur incidence des cancers dans un périmètre de 5 à 15 Km de l’incinérateur sur les territoires situés dans la “rose des vents”… Voilà pourquoi le combat médical doit aussi être politique.

(source site de Lunel Viel Veut Vivre)

La municipalité en partenariat avec les associations organise samedi 18 mai une matinée nettoyage afin de préserver le patrimoine naturel