Voilà, nous avons quitté Valergues ce samedi 19 novembre 2022 dans la matinée. C’était aussi un mois de novembre lorsque nous arrivions dans ce village en 1980. Donc, 42 années bien remplies de nombreuses activités associatives, politiques, journalistiques pour ma part, mais aussi pour Josiane, qui avec dévouement, s’est consacrée bénévolement pendant 34 ans à développer les activités théâtre pour les enfants les aidants ainsi à leur épanouissement.

Dire que nous n’avons pas un petit pincement au cœur en quittant Valergues serait mentir, dire que nous ne sommes pas heureux de partir ne serait pas exact non plus.

Il s’agit bien pour nous d’un départ pour nous rapprocher de notre famille, pour nous installer dans la maison familiale que nous avons en Espagne et de ce point de vue ce n’est que du bonheur. Nous n’allons plus revoir pendant quelques temps bon nombre de nos ami(e)s mais ils savent qu’ils comptent pour nous, et que la porte de notre nouvelle maison leur est ouverte là-bas chez nous à 900 kilomètres de Valergues.

J’en profite, avec Josiane, pour dire un chaleureux aurevoir à tous les gens que j’apprécie et à qui nous n’avons pas eu le temps de saluer ces jours-ci, un aurevoir aussi à tous les autres : à celles et ceux avec qui j’ai pu avoir des désaccords, mais qui ont compris que le débat citoyen était nécessaire pour faire avancer les choses dans le bon sens, et faire de ce village un village où il fait bon vivre. Je veux saluer particulièrement Jean-Louis Bouscarain, Maire de Valergues depuis 2001 à qui j’adresse tous mes vœux de rétablissement. Jean-Louis est un des quatre maires que j’ai pu côtoyer, et pour deux d'entre eux en tant  que conseiller municipal. Je ne ferais pas de commentaires sur eux aujourd’hui. Je peux juste dire que nous avons souvent eu quelques passes d’armes mais le respect mutuel s’est souvent imposé. Je pense à Maurice Munch, à Jean Rieusset, à Daniel Rieusset et bien sûr à Jean-Louis Bouscarain. Je veux saluer aussi l’ensemble du conseil municipal et tous les bénévoles des associations de Valergues qui œuvrent pour que le village ne devienne pas dortoir.

Résumer en quelques lignes toute une partie de notre vie au village est bien difficile. Je ne le ferais pas dans cet article, mais j’y reviendrais régulièrement dans Journal de Valergues en racontant l’histoire du village ces dernières quatre décennies. Un Journal qui devrait se pérenniser grâce à la bonne volonté de quelques valerguois qui vont collaborer avec moi. Le Journal de Valergues sera un lien maintenu entre nous, il poursuivra sa mission citoyenne au service de l’information locale.

Avec, Josiane nous projetons d’ici quelques mois d’acquérir un « pied à terre » sur le littoral, ce qui nous permettra de temps à autres de venir vous revoir. Nous avons passé à Valergues plus de la moitié de notre vie à ce jour, il est évident que nous gardons son empreinte au cœur.

Eloi Martinez

En ce 11 novembre nous commémorons le 104ème anniversaire de l'armistice de 1918 qui mettait un terme à la première guerre mondiale. Après recherches sur le site du Ministère des Armées, le Journal de Valergues publie les fiches des valerguois dont les noms figurent sur le Monument aux Morts. Ayons une pensée pour eux.

Né à Valergues (voir ci-dessous) Marius Delmas ne figure pas sur le Monument aux Morts de notre commune mais il a une plaque émaillée sur le Monument aux Morts du cimetière de Lansargues (voir ci-dessous)

Comme annoncé dans de précédents articles, nous allons quitter Valergues, avec mon épouse Josiane nous nous rapprochons de notre famille en Espagne. De nombreux valerguois nous interrogent sur l'avenir du Journal de Valergues, que vous êtes très nombreux a apprécier. Ce huit novembre, nous avons constitué un petit collectif de rédaction qui va permettre d'assurer la continuité du journal. Brigitte Lemaire et Robert Colin bien connus par beaucoup d'entre vous, vont s'impliquer dans cette mission informative si utile pour tous. Je tiens à les remercier chaleureusement d'avoir accepté le challenge. 

Le Journal s'enrichi donc de belles compétences, il va tâcher d'être encore plus le média valerguois citoyen qui informe, décrypte et analyse les événements locaux, qui ne s'interdira pas des tribunes libres où la liberté d'expression sera la règle, bref une refondation dans la continuité.

Brigitte et Robert sont deux personnalités attachées à leur village, avec la plume bien aiguisée, j'aurai plaisir à poursuivre cette belle aventure en leur compagnie à distance. Pour ma part j'alimenterai régulièrement une rubrique sur l'histoire récente et moins récente de Valergues. 

Le Journal de Valergues restera à vos côtés, il fait aussi appel à vous, afin de nous transmettre toute information dont vous auriez connaissance et qui serait utile pour la communauté villageoise.

Bien à vous 

Eloi Martinez

Qui se souvient de la place Auguste Renoir avant qu'elle ne devienne le coeur du village? C'était en octobre 2014 que fut entreprise la démolition du bar restaurant "Le Petit Valerguois", et que fut réalisée la belle place du village que nous connaissons aujourd'hui. Ce bar du village devenu emblêmatique, car véritable lieu de rencontre ou règne bonne humeur et convivialité, a profité de ce bouleversement pour se réinventer et continuer à satisfaire sa clientèle, qui s'élargit chaque jour un peu plus.

Le Petit Valerguois fut installé dans un barnum, le temps des travaux avant qu'il n'intègre le local que tout le monde connaît aujourd'hui. Cette aventure fut accompagnée par la fidélité des clients du PV. La nouvelle place fut inaugurée le samedi 2 mai 2015. Rappelons que cette place est passée du domaine public au domaine privé, puisque rachetée à la commune par Philippe Leborgne, qui en a fait ce lieu de vie central pour Valergues, et qui a permis de redonner du dynamisme au commerce local, qui a pu ainsi développer son atractivité. La municipalité pour sa part, devait aménager les abords de la place, en créant un nouvel espace avec terrain de pétanque un nouvel abribus, avec réalisation de places de stationnement et des plantations pour agrémenter le tout.

Texte et archives photo Eloi Martinez